Chercheuse et curatrice Lotte Arndt (Paris) accompagne le travail d’artistes qui questionnent le présent postcolonial et les antinomies de la modernité dans une perspective transnationale. Dans le cadre du projet international Reconnecting Objects. Epistemic Plurality and Transformative Practices in and beyond Museums, elle mène actuellement un projet de recherche sur les biocides et les antinomies de la conservation dans les musées ethnographiques. Entre 2014-2021, elle a enseigné à l’École supérieure d’art et design Valence Grenoble. Elle fait partie du groupe de recherche artistique On-Trade-Off, est co-fondatrice de la revue en ligne Trouble dans les collections, et membre du comité éditorial de la revue du Centre d’art La Criée, Rennes. Parmi ses projets : Elvia Teotski : Molusma, La Criée, Rennes, sep 2021 ; Extractive Landscapes (avec Sammy Baloji, Salzburg 2019) ; Tampered Emotions. Lust for Dust, Triangle France (2018); Candice Lin: A Hard White Body (2017, commissariat avec L. Morin, Bétonsalon, Paris ; 2018, avec P. Pirotte à Portikus, Frankfurt/Main). Choix de publications : Les survivances toxiques des collections coloniales. Trouble dans les collections, no. 2, septembre 2021 https://troublesdanslescollections.fr/2246-2/; Candice Lin. A Hard White Body (ed. avec Yesomi Umolu), Chicago University Press, 2019 ; Les revues font la culture ! Négociations postcoloniales dans les périodiques parisiens relatifs à l’Afrique (2047-2012), Trier, WVT, 2016 ; Crawling Doubles. Colonial Collecting and Affect (ed. avec Mathieu K. Abonnenc et Catalina Lozano), B42, 2016 ; Hunting & Collecting. Sammy Baloji (ed. avec Asger Taiaksev), MuZEE, Galerie Imane Farès, 2016.